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Congrès. Les producteurs à la recherche de certitudes

À l'occasion du congrès de la FNPHP, la présidente, Dominique Boutillon (quatrième en partant de la droite) a interpellé Christine Avelin (à sa droite), représentant le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, sur les sujets sensibles pour les producteurs.PHOTO : FNPHP

Réunie à Angers les 21 et 22 juin, la FNPHP a travaillé ses fondamentaux et sensibilisé le ministère de l'Agriculture, désormais dirigé par Stéphane Le Foll.

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Le congrès de la FNPHP (Fédération nationale des producteurs de l'horticulture et des pépinières), qui a rassemblé 150 participants représentant une centaine d'entreprises, a permis de travailler sur les sujets qui préoccupent la profession : compétitivité, lutte contre les exotiques envahissantes, marchés publics...

L'essentiel des « points sensibles » du monde de la production a été listé par Dominique Boutillon, la présidente, dans son discours de clôture, en présence de Christine Avelin, chargée de représenter Stéphane Le Foll, actuel ministre de l'Agriculture.

Pastichant adroitement le discours du nouveau président de la République (« le changement climatique c'est maintenant », « moi présidente de la FNPHP je défendrai une profession au savoir-faire reconnu... »), elle a pointé les sujets sur lesquels les producteurs avaient obtenu des avancées du précédent gouvernement et sur lesquels des inquiétudes planent désormais.

« Le coût de production n'est pas que le travail »

La représentante du ministre s'est retranchée derrière la mise en place récente de l'équipe gouvernementale pour botter en touche. Elle a rappelé que le coût du travail, par exemple, ne concerne pas son ministère. Tout en sachant très bien que plusieurs décisions attendues auront tendance à aller à l'opposé des attentes, comme l'augmentation des cotisations pour les retraites à 60 ans. Mais arguant que le « coût de production n'est pas que celui du travail », elle a déclaré être du côté des producteurs en travaillant sur le coût de l'énergie ou sur l'aide aux serres, entre autres. Elle a toutefois demandé de lui laisser « un peu de temps pour apporter des réponses plus précises ». Elle sera d'autant plus attendue au congrès 2012, à Toulouse...

Pascal Fayolle

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